Les différents typologies d'eau
Toutes les eaux produites par le site sont sous la surveillance constante du pôle qualité sécurité environnement.
Les effluents
Ils correspondent aux eaux ayant été en contact avec des déchets comme :
les lixiviats, ce sont les eaux traversant les casiers d'enfouissement. Ils représentent environ 3/4 des effluents.
les eaux de ruissellement, provenant des différentes plateformes du site
le distillat, eau sortant de l'usine de valorisation Ovade (eaux nécessaires au process et eaux de nettoyage après traitement)
les eaux sanitaires (provenant des bâtiments)
Les eaux pluviales
C'est le nom que l'on donne à l'eau de pluie après qu'elle ait touché le sol. Cette eau est collectée dans un des 6 bassins dédiées et analysée avant de rejoindre le bief de Tharlet, cours d'eau présent sur le site. En cas de non conformité aux valeurs seuil réglementaires, elle rejoint le réseau des effluents.

Ces eaux collectées ont notamment été utilisées pour la préparation de l'argile, lors de l'installation du casier 6. La consommation d'eau potable a ainsi pu être limitée.
le bief de Tharlet
Il traverse le site et accueille l'ensemble des eaux pluviales. Il fait l'objet d'un entretien régulier et des travaux de renaturation sont prévus prochainement.
Les eaux souterraines
Des mesures de hauteur de la nappe phréatique sont réalisées en interne tous les mois, et sont complétées par des analyses réglementaires. 15 piézomètres sont installés sur le site pour contrôler la hauteur de la nappe phréatique.
90% des paramètres mesurés respectent la limite de qualité des eaux brutes, destinées à la production d'eau. On n'observe pas d'impact de l'activité du site sur la qualité des eaux souterraines.

Le cours d'eau le Jugnon
Il reçoit l'eau du bief de Tharlet. Pour s'assurer de la bonne qualité de son eau, des mesures de pH et de conductivité sont réalisés trimestriellement.
Une fois pas an, en période de de nasses eaux, un laboratoire spécialisé réalise des prélèvements pour une analyse complète des eaux. Des biologistes étudient aussi la présence de petites insectes mollusques, qui sont des marqueurs de la bonne qualité des eaux. Toutes ces mesures règlementaires sont systématiquement réalisées en 3 points (en amont, au droit du rejet et en aval) afin de pouvoir détecter une dégradation du milieu qui seraient dû à l'activité du site.
l'eau issu de l'usine Ovade
De l'eau entrante...
En 2024, l’usine Ovade a consommé 16 401m3 d’eau potable dont 6 300 m3 directement utilisés par les tours de lavage et pour le traitement de l'air à travers le biofiltre, d'une superficie de 800m2.
Les 10 000m3 restant sont injectés pour le process Sordisep, le pré-traitement des effluents, les différents nettoyages, pour l'appoint des réserves d'eau de lutte contre l'incendie…

...et sortante
En parallèle, environ 10 300m3 d’effluents excédentaires (eaux usées de process) ont été produits et pré-traités sur OVADE.
Environ 8 500 m3 (appelés distillats) ont été envoyés à la station d’épuration de Bourg-en-Bresse et 1 800 m3 de concentrats ont été valorisés.
Dans le cadre du renouvellement du marché d’exploitation de l’usine, l’objectif est de tendre vers la sobriété hydrique avec 0 effluent rejeté et de diviser par trois la consommation d’eau potable.
